Pertes blanches normales

Les pertes blanches, c’est normal et même très utile. Une femme en bonne santé génitale, sans mycose vaginale a des pertes blanches et heureusement. Petite explication…

Les pertes blanches, un mélange de plusieurs pertes blanches différentes

Les pertes blanches normales contiennent divers composants qui varient selon le moment du cycle :
– Le résultat de l’auto nettoyage de la vulve et du vagin.
– Le fluide des glandes de Bartholin et de Skène.
– L’hydratation normale de surface du vagin.
– La glaire cervicale produite par le col de l’utérus.
– Le fluide de lubrification sexuelle liée au désir sexuel.
– Le sperme éventuellement.

Les pertes blanches et l’auto nettoyage du vagin

On sait qu’il ne faut jamais laver l’intérieur du vagin, ni avec de l’eau, ni avec un produit désinfectant, ni avec une lingette, ni avec le jet de la douche. Le vagin n’a pas besoin d’être nettoyé, il est auto nettoyant !
Pour s’auto nettoyer, il élimine les cellules mortes de la surface du vagin (muqueuse vaginale), et les fluides de la surface de la muqueuse vaginale qui tombent vers l’extérieur du vagin, grâce à l’action toute simple de la pesanteur. Donc, vos pertes blanches sont le résultat de l’auto nettoyage de votre vagin. Ce type de pertes est peu abondant, laiteux ou opalescent et augmente en période prémenstruelle, avant les règles.

Les pertes blanches et les fluides des glandes de Bartholin et de skène

Les glandes de Bartholin sont situées dans l’épaisseur des petites lèvres, entre le milieu et l’arrière des petites lèvres, plus près de l’arrière. Il existe une glande de Bartholin chaque côté, une pour chaque petite lèvre. Ces glandes fabriquent un fluide au moment de l’excitation sexuelle. Ce fluide se retrouve donc tout naturellement dans les pertes blanches.
Les glandes de skène, aussi appelées glandes para urétrales ou prostate féminine fabriquent un fluide plutôt expulsé au moment de l’orgasme. Il entre aussi dans la composition des pertes blanches féminines…

Les pertes blanches et l’hydratation vaginale

L’intérieur du vagin est humide, puisque c’est une muqueuse, elle est humide comme l’intérieur de la bouche ou les yeux. Cette humidité qui n’est pas liée au désir ou à l’excitation sexuelle a naturellement tendance à suivre la pesanteur et à tomber dans les sous-vêtements. Toutes les femmes ont besoin de cette humidité au quotidien pour sentir leur vulve confortable. C’est donc un ingrédient essentiel des pertes blanches que cette hydratation vaginale.

Les pertes blanches et la glaire cervicale

Quelques jours avant l’ovulation le col de l’utérus (ou zone cervicale), fabrique une substance très précieuse : il s’agit d’un liquide transparent, très fluide, semblable, par sa consistance, au blanc d’œuf cru. C’est un milieu d’accueil pour les spermatozoïdes. Son rôle est de les nourrir et de les aider à remonter depuis le vagin dans l’utérus pour gagner l’ovule à féconder. Sans cette glaire cervicale, une femme serait infertile. C’est d’ailleurs le mode d’action de certaines pilules qui coagulent la glaire cervicale, empêchant les spermatozoïdes de passer.
Cette glaire cervicale coule puisqu’elle est très fluide. Aussi, avant l’ovulation, une femme peut observer des pertes blanches assez abondantes et très transparentes dans ses sous-vêtements. C’est un signe de bonne fertilité.
Après l’ovulation, ces pertes blanches deviennent opaques et un peu jaunes, et ne sont plus du tout fluides. On dit qu’elles coagulent. Pourtant, c’est toujours de la glaire cervicale, modifiée par les changements hormonaux au fil du cycle.
Notons qu’une femme sous pilule estroprogestative n’observe pas de glaire cervicale fluide et transparente.

Les pertes blanches et la lubrification sexuelle

Quand une femme éprouve du désir sexuel et une excitation sexuelle, son vagin gonfle et se lubrifie. Il s’agit de ce que l’on appelle la transsudation vaginale, une sorte de transpiration interne. Cette lubrification fluide produit un liquide qui va entrer dans la composition des pertes blanches. Les pertes blanches liées au désir sexuel sont donc tout simplement le signe d’une bonne santé sexuelle !

Les pertes blanches et le sperme

Après une éjaculation sans préservatif, le sperme se trouve dans le vagin, mêlé aux sécrétions vaginales. Et en une demi-heure environ, il va devenir plus fluide et donc… Couler. On retrouve donc du sperme dans les pertes blanches, dans la journée qui suit la relation sexuelle, ou le lendemain s’il a eu lieu le soir. C’est tout à fait normal !

Respectez vos pertes blanches !

Ces pertes blanches normales, il est essentiel de les respecter. Et pour cela, ne faites jamais de toilette intime interne, et utilisez des produits non agressifs pour votre vulve. Evitez les protège-slips qui absorbant les pertes blanches, assèchent votre vulve… C’est une source d’ennui fréquente.

Différences entre pertes blanches normales et mycose vaginale

Les différences entre pertes blanches normales et mycose vaginale

Les pertes blanches normales appelées aussi les pertes blanches physiologiques apparaissent dès la puberté, accompagnant ensuite la femme pendant toute sa vie.

Ces pertes blanches normales se présentent de manière très différentes des pertes blanches des mycoses vulvo-vaginales, pertes blanches qui sont un des symptômes de la candidose vulvo vaginale (autre nom de la mycose vaginale). Les pertes blanches des mycoses vaginales diffèrent des pertes blanches quotidiennes normales tant par leur aspect que par les symptômes qu’elles entraînent.
Quelles sont ces différences entre des pertes blanches d’une zone intime en bonne santé, et des pertes blanches anormales liées à une mycose ou candidose ?

Une mycose vaginale provoque des pertes plus abondantes

–  Les pertes blanches normales sont peu abondantes, même si si elles semblent un peu gênantes à certaines femmes, surtout les adolescentes chez qui elles sont nouvelles et souvent un peu plus abondantes que par la suite.
– Les pertes observées lors d’une mycose vulvo-vaginale sont nettement plus importantes, parfois très gênantes à cause d’une forte abondance, pouvant par exemple traverser la lingerie.

Une mycose vaginale, ça brûle, ça irrite

– Les pertes blanches apparaissant lors d’une mycose vaginale déclenchent des sensations de brûlures, de démangeaisons, et entraînent des douleurs.
– Les pertes blanches habituelles, elles, sont confortables. Même lorsque ces pertes blanches normales sont assez abondantes, à certains moments du cycle, elles ne provoquent jamais d’irritations ou de douleurs.

Les pertes normales, pas le même aspect que celles des mycoses vaginales

– Les pertes blanches normales ont deux aspects différents selon le moment du cycle. Quelques jours avant l’ovulation et pendant l’ovulation, elles sont très fluides, transparentes, et ressemblent un peu à du blanc d’oeuf cru. Les jours suivants elles deviennent plus épaisses, de couleur blanche un peu jaune. Avant les règles, ces pertes blanches sont aussi plutôt épaisses.
– Les pertes blanches pendant une mycose ressemblent généralement à du lait caillé, ou du fromage blanc, ce qui est un aspect tout à fait différent.

Les pertes blanches normales sentent bon !

– La zone vulvo-vaginale possède une odeur propre qui est aphrodisiaque. C’est une légère odeur un peu acide, pas du tout désagréable.
– Lors d’une mycose vaginale, les pertes possèdent une odeur désagréable.

Les pertes blanches ??

Des pertes blanches abondantes, ça peut se révéler gênant

On ne se sent pas sûre de son hygiène intime, on ne sait pas très bien comment gérer, on a peur que le partenaire n’apprécie pas, et on se demande si c’est normal. Alors les pertes blanches abondantes, ça se produit quand et pourquoi, que faire, quel traitement ?

Les pertes blanches abondantes et normales de la puberté

Au moment de la puberté, environ un an avant les premières règles, les pertes blanches apparaissent. Elles sont dues à l’augmentation des hormones sexuelles fabriquées par les ovaires. A ce moment de la vie, les pertes blanches peuvent être abondantes, car le corps réagit fortement aux hormones. De la même manière que la peau devient souvent assez grasse parce qu’elle fabrique beaucoup de sébum, la zone sexuelle produit des pertes blanches souvent plus abondantes qu’elles le seront par la suite. Cela peut être un peu gênant, mais ces pertes blanches sont signe d’une puberté qui se passe bien.

Les pertes blanches abondantes normales de la grossesse

Pendant une grossesse, le corps d’une femme est sous l’influence d’hormones à fortes doses. Du coup, les pertes blanches deviennent souvent très abondantes. Elles sont habituellement de couleur laiteuse. Ce phénomène est dû au fait que les cellules de la surface du vagin se renouvellent plus rapidement pendant une grossesse. D’où un auto-nettoyage plus intense et des pertes blanches plus abondantes. La lubrification vaginale, pendant la grossesse peut avoir un petit goût métallique.

Les pertes blanches abondantes et normales du désir sexuel

Une femme très amoureuse qui éprouve un fort désir va être souvent en état d’excitation sexuelle… même si l’homme qu’elle désire n’est pas là. Il suffit de penser à lui, de fantasmer ou d’anticiper une relation sexuelle. Elle peut donc avoir une lubrification vaginale assez intense, signe d’excitation sexuelle. Ce sont plutôt des sécrétions transparentes et fluides. C’est bien sûr normal et même signe de bonne santé sexuelle !

Les pertes blanches abondantes normales des rapports sexuels fréquents

Lorsqu’on fait souvent l’amour et sans préservatif, à chaque éjaculation, du sperme vient dans le vagin. Ce sperme devient plus fluide en environ 30 minutes. Si une femme a une relation sexuelle le soir, le lendemain matin, elle aura des pertes blanches abondante, et pendant une bonne partie de la journée. Et si elle fait à nouveau l’amour le soir, idem… et ainsi de suite. Avoir une vie sexuelle intense, cela n’a rien d’anormal, cela fait partie de la vie, à certaines périodes.

Les pertes blanches abondantes et anormales d’une toilette trop intense

Une toilette vulvaire et vaginale trop intense à tendance à agresser la vulve. Elle se défend comme elle peut, souvent en produisant plus de pertes blanches. Si elle se sent asséchée par exemple, elle produit plus de sécrétions. Donc il ne faut surtout pas chercher à assécher la vulve ou l’intérieur du vagin.

Les pertes blanches abondantes normales dues au stérilet

Le stérilet, placé dans l’utérus, avec son fil qui descend dans le col de l’utérus peut augmenter la quantité des pertes blanches. C’est un effet secondaire connu du dispositif intra utérin (ou DIU), l’autre nom du stérilet.

Les pertes blanches abondantes dues à un ectropion

L’ectropion du col de l’utérus est un phénomène où la muqueuse de l’intérieur de l’utérus s’étend à l’extérieur du col de l’utérus. Pour expliquer ça clairement, ce n’est pas facile ! C’est un peu comme si la muqueuse de l’intérieur de votre bouche s’étendait sur vos lèvres, voire sur votre menton. Au lieu de la peau à cet endroit, vous auriez un tissu tout humide sur le visage. Pas étonnant d’imaginer que votre visage serait humide et baveux. Alors, en cas d’ectropion sur le col de l’utérus, il y a des pertes blanches plus abondantes. C’est à voir avec le gynécologue, et l’ectropion peut se soigner.

Les pertes blanches abondantes anormales

Les pertes blanches abondantes sont anormales quand elles sont irritantes, quand elles sentent mauvais, quand elles brûlent, quand elles entraînent des démangeaisons, quand elles sont vertes, très jaunes, forment des sortes de caillots, sont accompagnées de saignements, de douleurs pendant les rapports sexuels, de troubles urinaires…

Dans ce cas, il faut consulter rapidement un médecin pour en déterminer la cause et prendre un traitement adapté.

Les avantages des pertes blanches normales

Certaines femmes apprécient les pertes abondantes normales car elles sont un lubrifiant vaginal très efficace : elles permettent d’avoir des relations sexuelles avec peu de préliminaires, sans avoir besoin d’une longue montée de l’excitation. Pour d’autres femmes, les pertes blanches abondantes paraissent gênantes, peut-être parce qu’elles n’ont pas une conscience profonde de leur importance dans la fertilité, la sexualité, et l’écologie vaginale.

Les pertes

Les leucorrhées, ou pertes blanches, sont des pertes non sanglantes venant des voies génitales de la femme. Elles peuvent être physiologiques ou d’origine infectieuse. Des pertes malodorantes sont généralement le signe d’une pathologie associée. Le diagnostic se fait par prélèvement des pertes. Le traitement dépendra de la cause. Sommaire

  1. Les leucorrhées, qu’est-ce que c’est ?
  2. Les causes des leucorrhées normales
  3. Les causes des leucorrhées anormales
  4. L’hygiène locale de la femme

Les leucorrhées, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un écoulement apparaissant à la vulve et tâchant les sous-vêtements : ces pertes sont l’exagération de la sécrétion génitale normale. Elles peuvent être: 

  • Mousseuses ; 
  • Filantes ; 
  • Glaireuses ; 
  • Blanches ou translucides.

Si elles deviennent malodorantes, jaunâtres, verdâtres, accompagnées de brûlures et de douleurs ou tout simplement plus épaisses que la normale,la femme est amenée à consulter car il pourrait s’agir d’une infection ou d’un autre problème gynécologiqueEn cas d’infection, le médecin recherchera le germe en cause et prescrira un traitement adapté.

Les causes des leucorrhées normales

Les leucorrhées sont des pertes vaginales associées à la sécrétion de la glaire d’ovulation. Les pertes vaginales sont des sécrétions normales et régulières. Elles permettent de nettoyer le vagin et de le protéger des bactéries en évacuant les cellules mortes, sueur et les germes qui auraient pu se développer.

Lorsque les taux d’ oestrogènes sont élevésle col de l’utérus est stimulé et produit des sécrétions, dont une partie peut être sécrétée par le vagin. Les pertes blanches, aussi appelées glaire d’ovulation ou cervicale, surviennent. L’aspect et le volume varient en fonction du cycle menstruel. La glaire apparaît 48 heures avant l’ ovulation et parvient à son maximum d’abondance et de fluidité au moment même de l’ovulation. Elle est blancheinodore et empèse le linge. Elle ne provoque pas de symptôme. L’examen ne montre pas d’ inflammation, ni de rougeur.

Quand elle est d’abondance modérée, cette sécrétion ne s’extériorise pas trop, mais si elle est importante, elle apparaît à la vulve sous forme d’un liquide muqueux filant comparable au blanc d’œuf cruIl n’y a pas de traitement puisqu’il s’agit d’un phénomène normal. On parle alors de pertes physiologiques

Les causes des leucorrhées anormales

UNE INFLAMMATION DU VAGIN

Lorsque l’équilibre bactérien est perturbé, il y a une modification de la flore vaginale. La plupart du temps, les causes des pertes vaginales anormales sont provoquées par une vaginite, une inflammation du vagin très répandue. C’est une infection vaginale dont les origines peuvent être infectieuses (due à un champignon dans la plupart des cas, un parasite ou à une bactérie) ou irritatives (intolérance à un produit chimique notamment dans les savons, par exemple). Cela peut venir d’un microbe dans le cadre d’infection sexuellement transmissibles, ou d’une modification hormonale (grossesse, traitement hormonal ou antibiotique, chimiothérapie…).

On distingue deux types de pertes anormales : 

  • Celles provenant du col de l’utérus : il s’agit alors de  cervicites ; 
  • Celles provenant du vagin : on parle de  vaginites

CANCER PRIMITIF 

Le cancer primitif du vagin apparaît entre 50 et 60 ans. Il provoque en général des pertes vaginales ou des saignements en particulier après les rapports sexuels. Il peut toucher des jeunes filles ou jeunes femmes dont la mère avait pris du diéthylstilbestrol pendant la grossesse.

  • Le diagnostic est fait par le frottis et la biopsie ;
  • Le traitement utilise la radiothérapie et la chirurgie ; 
  • Le pronostic est bon quand le diagnostic a été suffisamment précoce.

CANCER SECONDAIRE

Le cancer secondaire est plus fréquent. Il s’agit d’une métastase à distance d’un cancer de l’utérus, de l’ovaire ou de la vulve.

L’hygiène locale de la femme

L’hygiène de la vulve doit être quotidienne. Elle peut être réalisée à l’eau ou en utilisant un savon doux à pH neutre ou alcalin. Il est en revanche déconseillé de pratiquer des douches vaginales car elles détruisent la flore vaginale et favorisent la survenue d’infections comme les mycoses vaginales. Il faut aussi éviter d’utiliser un gant de toilette ou du savon avec du parfum car il serait trop irritant.

Pour rappel, la flore vaginale est constituée de bactéries qui assurent la protection du vagin et empêchent le développement des germes causant des maladies.  Il vaut donc mieux éviter d’adopter une hygiène intime trop agressive qui pourrait déséquilibrer cette flore. 

Les pertes blanches

Les pertes blanches, qu’est-ce que c’est ?
D’où viennent-elles, à quoi servent-elles et quand faut-il s’en inquiéter ?

Les pertes blanches, appelées aussi pertes vaginales ou leucorrhées sont des écoulements naturels du vagin. De couleur blanchâtre ou translucide et à la texture gluante, les pertes blanches surviennent tout au long de la vie hormonale d’une femme, des quelques années précédant l’arrivée des règles jusqu’à la ménopause. Elles signifient que les organes génitaux fonctionnent correctement. Cependant, elles peuvent aussi être le signe d’une infection génitale.

Ces sécrétions sont produites par l’organisme et, plus précisément, par le vagin et l’utérus.

Elles permettent au vagin de :

  • se nettoyer et de se protéger des bactéries :Le vagin est composé de cellules qui se renouvellent sans cesse, comme la peau. Mélangées à la glaire cervicale, les sécrétions vaginales qui tapissent et coulent le long de la paroi du vagin permettent d’évacuer non seulement les cellules mortes qui ont laissé place à de nouvelles cellules, mais aussi les germes qui auraient pu se développer dans le vagin.
  • s’humidifier :Les pertes blanches sont un lubrifiant naturel. Lors d’un rapport sexuel, l’excitation de la femme engendre la production de sécrétions vaginales facilitant l’entrée dans le vagin, mais aussi la montée des spermatozoïdes dans le col de l’utérus.

La flore vaginale est un ensemble de micro-organismes composé de bactéries présentes naturellement dans le vagin. Elle sert à protéger le vagin des invasions de microbes. Si des bactéries pathogènes pénètrent dans le vagin, les pertes blanches changent alors de texture, de couleur et même d’odeur.


Si tout va bien : les pertes blanches sont blanchâtres ou translucides. Leur épaisseur, tout comme leur quantité parfois abondante, dépendent des périodes hormonales lors desquelles elles surviennent : l’ovulation, la grossesse, …


S’il y a un problème : les pertes blanches deviennent malodorantes, particulièrement épaisses, collantes et peuvent s’accompagner de démangeaisons ou de brûlures. Elles peuvent alors être le signe d’une éventuelle infection ou d’une mycose vaginale. Il est alors nécessaire de consulter son médecin ou son gynécologue pour un traitement.

Une bonne hygiène intime quotidienne permet d’éviter de nombreuses infections.

Nous reviendrons la dessus dans un prochain article.

LA SYPHILIS

• Signes possibles :
chancre (petite plaie indolore), éruption sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.

• Apparition des signes :
2 à 4 semaines ou plus après la contamination.

• Diagnostic :
par prise de sang et examen clinique.

• Complications graves si non traitée :
atteinte du cerveau, des nerfs, du coeur, des artères et des yeux, atteinte possible du nouveau-né si la mère est infectée.

PAS DE VACCIN

LA BLENNORRAGIE GONOCOCCIQUEou “chaude pisse“

• Signes possibles :
brûlures et/ou écoulement jaune par la verge ou l’anus, fièvre, douleur au bas ventre.

• Apparition des signes :
2 à 7 jours après la contamination.

• Diagnostic :
par prélèvement local et examen sur les urines.

• Complications graves si non traitée :
risque de stérilité surtout chez la femme, atteinte du nouveau-né si la mère est infectée.

PAS DE VACCIN

LA CHLAMYDIOSE

• Signes possibles :
le plus souvent aucun signe rarement brûlures, écoulement de la verge, le vagin ou l’anus, fièvre, douleur au bas ventre, voire angine.

• Apparition des signes :
2 à 3 semaines après la contamination.

• Diagnostic :
par prélèvement urinaire et prélèvement local.

• Complications graves si non traitée :
risque de stérilité, grossesse extra-utérine, atteinte du nouveau-né si la mère est infectée.

PAS DE VACCIN

L’HERPÈS deuxième partie

Herpès Simplex Virus 2 (HSV 2) : herpès génital

Définition

Dans le monde, l’infection à HSV-2 est fréquente. Elle se transmet par voie sexuelle et engendre un herpès génital. Le HSV-2 est même la première cause d’herpès génital, et l’infection perdure toute la vie.

Selon l’OMS, l’herpès génital à HSV-2 atteignait 417 millions de personnes dans le monde en 2012. Par ailleurs, plus de femmes, soit 267 millions, contre 150 millions d’hommes, étaient infectées.

Le nombre de cas de l’infection est le plus élevé en Afrique (31,5% des cas) puis en Amérique (14,4% des cas) et augmente avec l’âge. Le plus grand nombre de cas est cependant observé chez les adolescents.

La transmission de l’infection a lieu durant les rapports sexuels par contact avec les parties génitales infectées, la peau, les plaies et les sécrétions de l’individu infecté. Souvent, la contamination se produit alors qu’il n’y a aucune lésion ou symptôme visible et que la peau a un aspect normal.

Plus rarement, la mère peut contaminer son enfant lors de l’accouchement.

Symptômes

L’herpès génital est très souvent asymptomatique ou déclenche des symptômes bénins qui n’alertent pas la personne. Ainsi, la plupart des individus porteurs du virus ignorent leur état. Seulement 10 à 20% des patients ayant une infection à HSV-2 rapportent avoir eu un diagnostic d’herpès génital.

Lorsqu’il y a des symptômes, l’infection se manifeste par des lésions vésiculaires ou ulcéreuses (plaies ouvertes) au niveau génital ou anal. Souvent de la fièvre, des douleurs corporelles ainsi qu’une inflammation des ganglions environnants sont associés.

Les récidives sont fréquentes, cependant les symptômes sont moins sévères et la fréquence de survenue des poussées décroît avec le temps. Avant l’apparition des ulcères génitaux, les patients peuvent ressentir des picotements ou sensations d’élancement dans les jambes, les hanches ou les fesses.

L’infection peut également avoir un impact psychologique sur les patients avec une altération de leur qualité de vie. Ils doivent notamment faire face, en plus des symptômes gênants, à la stigmatisation et au jugement social de leurs pairs. Par ailleurs, l’herpès génital peut avoir un impact sur les relations sexuelles.

Complications

Une interaction entre le virus HSV-2 et celui du VIH a été démontrée. Ainsi, une infection à HSV-2 multiplie pratiquement par 3 le risque de contracter une infection VIH. Par ailleurs, les personnes porteuses des deux virus ont plus de risque de transmettre le VIH. Le HSV-2 est présent chez 60 à 90% des individus séropositifs pour le VIH.

Les patients porteurs du VIH ou immunodéprimés (déficit immunitaire) présentent des symptômes plus sévères lors d’infection au HSV-2 et les récidives sont plus fréquentes.

A un stade avancé de l’infection VIH, la présence d’un herpès à HSV-2 peut provoquer la survenue de complications graves, par exemple une méningo-encéphalite, une hépatite ou une pneumonie, etc.

L’herpès néonatal, transmis au nouveau-né par sa mère lors de l’accouchement, est rare : 10 accouchements sur 100 000 dans le monde. Cependant, il peut provoquer le décès du nourrisson ou des troubles neurologiques. Le risque est le plus élevé lorsque la femme enceinte contracte pour la première fois un herpès vers le terme de la grossesse.

Diagnostic et traitement

Un examen médical chez le médecin traitant suffit à diagnostiquer l’herpès. Quelques fois, des prélèvements au niveau des lésions peuvent être nécessaires afin de confirmer la présence du virus.

L’infection est traitée par un médicament antiviral (par exemple l’aciclovir) par voie orale. Il permet de réduire la gravité et la fréquence des symptômes sans toutefois guérir l’herpès puisqu’il n’élimine pas les virus « dormants » susceptibles de se réactiver. Lors d’une première infection, ce traitement peut être associé à un antalgique pour apaiser la douleur.

Prévention

Le HSV-2 est le plus contagieux lors des poussées avec symptômes, cependant, il peut également se transmettre en l’absence de symptômes ou lésions.

Le préservatif correctement utilisé peut prévenir la propagation d’un herpès génital. Bien entendu, il n’empêche pas la transmission à partir des lésions des zones non couvertes par le préservatif.

La circoncision médicale peut être une option, assurant à l’homme une protection partielle à vie contre le HSV-2 (mais aussi le VIH et le papillomavirus).

Les femmes enceintes doivent alerter les professionnels de santé impliqués dans leur suivi de l’apparition de symptômes. Il est primordial de prévenir une nouvelle infection, d’autant plus en fin de grossesse où le risque pour l’enfant est le plus 

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